Que représente l’argent dans votre vie ?
Est-ce une dimension inaccessible, la recette du bonheur ou le stress de votre quotidien? Il semble que lorsque que l’on en a peu, on y pense constamment et que toute la vie tourne autour de ce sujet et quand on en a beaucoup, on pense que l’on n’en a jamais assez. La place qu’a tenu l’argent dans notre passé, qu’elle a dans notre présent et qu’elle aura dans notre futur importe sur notre qualité de vie.
De nos jours, l’inflation fait la « une » presque quotidiennement, c’est donc logique de penser que l’inflation est la seule raison de la réduction de notre liquidité, mais est-ce vraiment le cas ? Vous êtes-vous déjà demandé s’il y avait un autre phénomène encore plus grand que l’inflation qui serait impliqué dans l’amincissement de votre portefeuille ? On s’en reparle plus loin.
Pour répondre au titre de cet article je me lance ainsi : travailler pour le Mouvement des Caisses Desjardins a été un de mes premiers emplois d’adulte, une formidable expérience où j’ai notamment découvert que même avec des parents formidables je n’avais reçu aucune éducation financière. J’ai donc eu l’opportunité d’en connaître les allers-retours puisqu’invariablement le niveau d’éducation financière a de l’incidence tout au long de notre vie, ce fut ma première leçon apprise de ce travail. C’est d’ailleurs lors de mon passage chez Desjardins que je me suis souvenue que certaines de mes amies de l’école privée, en connaissaient assez sur les finances, mais j’avoue m’en être plus ou moins intéressée puisque que l’on y parlait davantage de placements que des bonnes façons de les dépenser.
La première vraie blonde de mon frère ainé venait d’une famille « aisée financièrement » du type fortuné de génération en génération n’ayant aucunement besoin d’exposer leur richesse mais plutôt du genre, travailleurs rigoureux et sérieux. Je me souviendrai toujours du moment où elle avait reçu un cadeau inattendu de 100$ d’une vieille tante. On remonte ici à un temps où la valeur de 100$ était un peu plus impressionnante qu’aujourd’hui. Alors me voici toute heureuse pour elle et les nombreuses possibilités que j’y voyais, je lui avais donc demandé ce qu’elle comptait s’offrir avec les 100$. Sa réponse a été bien assurée : 50$ en épargne, 25$ dans sa banque de grands souhaits et 25$ auxquels elle allait réfléchir, à ce qui lui ferait vraiment plaisir. Inutile de vous dire que mes lunettes roses d’idées étaient devenues beiges. En passant, vous l’aurez deviné aujourd’hui elle est millionnaire et c’est bien mérité. C’est cette même personne qui m’a initié à l’usage d’une carte de crédit, un apprentissage qui allait me servir toute ma vie. Comme quoi on prend l’éducation là où elle se présente.
Entre deux passages à l’université, avec un budget très limité, je suis allée rejoindre une amie en Suisse pour fêter mon certificat en Tourisme. J’avoue avoir été estomaquée de découvrir que le retrait minimum au guichet était de 100$ au lieu de 20$ comme ici et ceci ne date pas d’hier et qu’une tasse de consommé coutait 8$ (mon budget de lunch du voyage). En passant si vous vous demandez c’est quoi un consommé, c’est un liquide coloré servi chaud et salé. Ça prend un peu d’imagination pour le trouver délicieux.
Ma plus grosse dette à vie a été comme la plupart d’entre nous mon hypothèque, une hypothèque que j’ai d’ailleurs eu du plaisir à renégocier 4 fois en 10 ans. Ma 2e plus grosse dette a été « mes dettes d’études» , et oui, mes dettes avec un « s » parce que j’y suis retournée à quelques reprises. Aujourd’hui, les dettes remboursées, OUF enfin, je ne les regretterai jamais. Je conseille toutefois fortement à tous les parents d’ouvrir « un compte Épargne-études » pour leur(s) enfant(s) et ce dès leurs premiers balbutiements. Il faut savoir qu’il y a que des avantages autant pour les parents que les enfants à ce type de compte d’épargne. Souvenez-vous du principe « Vous trouvez que les études coûtent cher, essayez le coût de l’ignorance pour voir».
Après mon travail chez Desjardins, c’est chez Parcs Canada que mon diplôme en Tourisme m’a permis de travailler, un emploi saisonnier qui m’a permis un autre séjour à l’université ($$ « ka-ching ») en administration et entrepreneuriat.
Ma carrière évoluant, j’ai eu le privilège d’obtenir un contrat de consultation et formation en Afrique de l’ouest, précisément au Mali, un des pays les plus pauvres de la planète. Sensible au sort des gens, je m’étais déjà préparée à vivre un lot d’émotions face à la pauvreté et aux malheurs omniprésents de la population de ce pays. Quelle a été ma grande surprise que de constater à quel point les gens étaient heureux, mais vraiment heureux. En fait, beaucoup plus que chez nous au Québec, à cette époque. Lors de mon séjour là-bas, j’ai été invitée chez les plus riches pour parler affaires et festoyer mais sincèrement j’ai vraiment envié les gens de la cuisine (les moins nantis) dont j’ai entendu les rires durant toute la soirée. Durant mon passage au Mali, j’ai décidé d’utiliser une partie de mon budget à l’embauche de ressources humaines pour découvrir l’authenticité des us et coutumes de la place, mes «employés » se sont sentis riches et heureux avec leur nouveau salaire mais surtout fiers de la confiance et du respect accordés à leurs connaissances . Personnellement, je me suis sentie enrichie par la qualité de leur travail et leur grande générosité. De quoi réfléchir à quoi tient notre bonheur ?
De retour au pays, j’ai continué mon travail en consultation auprès de gestionnaires au niveau de la stratégie en démarrage et/ou en expansion d’entreprise. Au fil des années, j’ai travaillé avec plus de 300 entrepreneurs dont plus d’une centaine ont souhaité que je travaille leurs finances personnelles après avoir travaillé leurs finances professionnelles.
J’ai adoré faire ce travail puisqu’il consistait à trouver la meilleure stratégie pour se rendre à la destination ou à l’objectif voulu. On y travaille le bonheur et non la difficulté, c’est une approche globale et positive dont parfois le travail de créativité est plus important que celui de la comptabilité.
À la même époque, en plus de mon travail de consultante, j’ai enseigné comme chargée de cours au niveau collégial, un cours de démarrage d’une entreprise pour les finissants des métiers d’art. Dans mes premiers cours, contrairement à mon prédécesseur qui abordait tout de suite la question de l’argent, j’ai préféré parler de buts et de rêves dans la vie, de tenter de définir ce qui importait le plus pour eux pour ensuite trouver les meilleures tactiques pour y arriver. Parce que le bonheur de l’un n’est pas nécessairement le bonheur de l’autre, tout comme la richesse n’a pas la même signification pour tous. L’important, je le crois c’est que l’on trouve le chemin vers son bonheur et sa richesse quels qu’ils soient. Parce qu’encore ici la créativité ouvre souvent bien de portes sans que l’argent en soit la première clé.
Lors de mon emploi actuel, j’ai travaillé durant les derniers mois sur une formation sur les finances personnelles, un sujet d’actualité que je me réjouis d’aborder. Il s’agit de la corrélation qui existe entre les objectifs et les moyens d’y arriver. Et pour ceux qui souhaitent savoir ce qui est peut-être plus grand que l’inflation, comme mentionné au début de cet article, je vous invite à suivre ma formation sur les finances personnelles.
Public visé : quiconque ayant de l’intérêt sur le sujet.
Cette courte formation dynamique est offerte sous une forme intensive, soit un cours par semaine sur quatre semaines ou un format extensif d’un cours par mois sur quatre mois. Parce que le tout a été subventionné, le matériel et la formation sont entièrement gratuits. L’inscription est toutefois obligatoire pour l’accès à la formation.
Quelques mots sur la formation :
Cours 1 : Les nombreux pièges de la consommation – Vos cartes à points prennent-elles les décisions à votre place ? – Le marketing d’aujourd’hui, souriez, vous êtes maintenant manipulés – Symptômes et diagnostics de votre santé financière.
Cours 2 : Récupérer de l’argent sans devenir cambrioleur – Intéressé à payer moins d’intérêts ; les meilleures stratégies – Ces habitudes qui volent nos rêves un dollar à la fois – La durée de vie ou la joie réelle de vos achats.
Cours 3 : L’épicerie ou le vol sur l’étalage – Le budget d’épicerie pressé comme un citron -Blague à part le coût de l’épicerie n’est pas une farce… – On s’en « Fish » de connaître pourquoi c’est plus cher, on veut payer moins cher- L’importante distinction entre
le bonheur et le plaisir.
Cours 4 : Capteur de rêves ou gestion de projet – L’essentiel de la différence entre un rêve et un projet – Fond d’urgence ou fond d’évidence – Vos priorités et vos actions vont-elles dans la même direction ? GPS ou GBS à l’aide…
Note : On ne vous demandera pas votre situation financière, ni votre niveau d’endettement ou toutes autre information sur votre situation personnelle. On est simplement là pour offrir de l’information, des trucs et astuces aux participants qui ont décidé de s’offrir de l’expertise sur le sujet. Voyez cette formation comme étant votre petit projet d’enrichissement personnel, parce que vous le valez bien. Vous en ressortirez enrichi, c’est garanti.
Et vous, quelle place prend l’argent dans votre vie ? Avez-vous eu une meilleure éducation financière ? Qui vous a le plus aidé à vous enrichir ? Une réflexion importante et certainement payante.
Résolution 2023 : Prospérité : Les finances personnelles.
INSCRIVEZ-VOUS : laroutedusavoir.org/finances-personnelles
LDM. Gestionnaire de projet et formatrice à la Route du Savoir