Maten est un groupe musical Innu vennant de Mani-utenam, sur la rive nord du Québec. Composé de Samuel Pinette, Matthieu McKenzie et Kim Fontaine, le groupe chante des chansons dans leur langue natale, l’Innu. Avec une discographie de quatre albums, leurs chansons sont centrées vers l’avenir en gardant le réalisme et en démontrant les enjeux de leur communauté. Leur nouvel album, Utenat “La grande ville” apporte des sons de folk-rock alternatif, provenant de leurs racines et leur fierté Innu.
Depuis le fondement du groupe en 1999, MATEN à produit quatre albums, y compris leur album éponyme en 2017 et leur nouvel album, Utenat “La grande ville” qui est sorti l’année passée. Leur mission consiste à promouvoir la langue Innu à travers leurs chansons. Ils adorent exprimer leur fierté à travers la musique. Aînés dans leur domaine, ils servent comme guides pour les jeunes artistes autochtones d’aujourd’hui. Ce nouvel album présente une étape révolutionnaire dans la carrière des musiciens, qui s’agit comme un MATEN 2.0.
Mani-utenam, ou “le village de Marie” est un territoire du gouvernement fédéral depuis 1948. La communauté est fondée sur les familles associées à la Mishta-shipu “rivière Moisie”. À seulement seize kilomètres de Sept-Îles, ce village fut la place d’origine du groupe MATEN. Cette terre fut l’endroit où leurs racines culturelles poussèrent, et le groupe en prit avantage pour utiliser leur terre natale comme source d’inspiration pour plusieurs de leurs chansons.
Le 26 octobre 2024, le Centre culturel Frontenac, le CEPEO et Réseau Ontario ont le plaisir de présenter le groupe MATEN au théâtre, le Sésame. Avant le spectacle, j’ai décidé d’écouter quelques-unes de leurs chansons pour pouvoir vous partager mon avis. Leurs chansons touchent beaucoup leur héritage culturel et sont toutes chantées dans leur langue natale, l’Innu.
Les deux chansons que j’ai appréciées le plus sont Nitepuatauat et Eshpish Nishtuapamitan.
Nitepuatauat, créée en collaboration avec le groupe Black Bear, est une chanson de leur album le plus récent, Utenat “La grande ville”. La chanson débute avec de forts battements de tambour, un reflet possible de battements du cœur de leur culture. La chanson continue dans un air calme avant l’introduction d’instruments électriques à mi-chemin. Les instruments sont jumelés avec les cris autochtones, un bon mélange des chansons pops et des chansons traditionnelles.
Eshpish Nishtuapamitan est une chanson plus douce, avec des instruments tels que la guitare acoustique et le tambour. Cette chanson met beaucoup plus l’emphase sur les paroles et me donne un petit sentiment de nostalgie en l’écoutant. La ligne de base m’a beaucoup attiré à cette œuvre.
Pour conclure, j’espère que mon avis vous a donné le goût de former vos propres idées sur leurs chansons et de vouloir écouter MATEN en spectacle!
Ne manquez pas aussi l’entrevue de Matthieu McKenzie qui sera sur notre site web bientôt !
-Elie Hueglin